- Une campagne menée par des syndicats et des organisations civiles exige que les fabricants et détaillants de vêtements cessent de s’approvisionner dans la région du Xinjiang dans les 12 mois.
St. Stephen, Nouveau-Brunswick - John Williamson, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de travail, a publié la déclaration suivante en soutien à une campagne internationale menée par des syndicats de travailleurs et des ONG appelant les fabricants de vêtements du monde à rejeter le recours au travail forcé dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang :
« La province chinoise du Xinjiang, située à la frontière nord-ouest du pays, a fait l’objet d’un nombre croissant de rapports crédibles confirmant que des camps de travail forcé dans la région sont exploités en partenariat avec le Parti communiste chinois (PCC). Ces camps de travail sont exploités pour fabriquer des marchandises destinées à l’exportation. Il s’agit d’une violation des droits de la personne ainsi que des normes civilisées les plus élémentaires, ce qui constitue une preuve supplémentaire que la Chine est une nation commerciale indigne de confiance.
Les Canadiens s’attendent à ce que leur gouvernement s’oppose au travail forcé, défende les droits des travailleurs ainsi que les principes du commerce équitable, et qu’il dénonce les pratiques commerciales d’exploitation et l’esclavage d’êtres humains. »
Des organisations de défense des droits de la personne, des syndicats et des organisations civiles demandent aux fabricants de vêtements de cesser de s’approvisionner dans la région du Xinjiang d’ici 12 mois.
Le gouvernement chinois a entassé entre 1 et 1,8 million de personnes dans des camps de détention et de travail forcé et se rend coupable de crimes contre l’humanité, notamment la torture, la séparation forcée des familles et la stérilisation obligatoire des femmes.
Le député Williamson a ajouté : « Chez nous, au Canada, de nombreux premiers ministres provinciaux ont redoublé d’efforts pour rétablir les emplois dans le secteur manufacturier, puisque la délocalisation dans le pays et les pays proches est devenue une priorité pour les entreprises et les politiques publiques. Ce sont des initiatives importantes pour renouveler les perspectives pour les travailleurs canadiens. Malheureusement, la complaisance des libéraux à l’égard de Beijing ne fait que saper ces efforts et enhardir les entreprises qui continuent à exploiter l’esclavage humain à des fins lucratives. Le travail éthique doit être un élément clé de la réponse globale du Canada au coronavirus. »
« Je demande au ministre des Affaires mondiales, François-Philippe Champagne, de lancer une enquête indépendante sur les camps de travail forcé au Xinjiang. De plus, le nouvel ambassadeur du Canada auprès des Nations Unies devrait s’efforcer de renverser la nomination de Beijing à un siège du groupe consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. »
Le premier ministre Trudeau a passé les cinq dernières années à vanter et à exagérer l’importance de la Chine pour le bien-être de notre nation. Il promeut à tort un accord de libre-échange avec ce régime totalitaire en tant qu’élément clé de la politique étrangère du Canada, mais n’a pratiquement rien dit sur ce que fait Beijing pour réprimer l’expression démocratique.
Les libéraux doivent mettre fin à leur pratique consistant à donner la priorité aux intérêts de la Chine continentale dans le but de « s’entendre » avec Beijing. Aujourd’hui plus que jamais, le Canada a besoin d’une politique étrangère fondée sur des principes qui favorise la liberté, la démocratie, les droits de la personne et l’État de droit à l’étranger.
Pour plus d’informations sur la campagne pour mettre fin au travail forcé des Ouïghours (End Uyghur Forced Labour), veuillez cliquer ici : https://enduyghurforcedlabour.org/news/402-2/.
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